Né dans le Saanenland, il meurt dans la misère au Devant-de-l’Etivaz, à l’entrée des gorges du Pissot. On ne sait presque rien sur sa vie.
Entre sa jeunesse supposée dans le Simmental et sa vie d’homme mûr au Pays-d’Enhaut, on ignore où il a vécu. Aucun acte écrit de sa main n’a été retrouvé. Tout au plus voit-on sa trace dans les archives de la commune de Château-d’Œx qui lui a refusé un permis d’établissement en 1847.
Par des témoignages rapportés, on sait que Hauswirth a travaillé comme bûcheron et charbonnier dans la région de Rougemont.
Il louait ses services dans les fermes ici ou là.
Lorsque l’occasion se présentait, il sortait ses papiers et ses ciseaux et découpait à la veillée. Il laissait alors une découpure comme remerciement du repas qu’on lui avait offert.
Conservée comme marque dans la bible familiale ou le psautier, cette dentelle de papier lui valut l’un de ses surnoms : Grand des marques. On en déduit que, particulièrement grand pour l’époque, il ne passait pas inaperçu et devait se pencher continuellement pour pénétrer dans les chalets très bas de plafonds d’où un autre surnom : Trébocons (3 morceaux) parce que perpétuellement penché en avant.
Découvrez virtuellement la salle consacrée à ce précurseur de l’art du papier découpé !